MAREVA GEORGES
MISS TAHITI 1990
MISS France 1991
9ÈME DAUPHINE DE MISS UNIVERS 1991
5ÈME DAUPHINE DE MISS MONDE 1991
L’année 1990 est marquée par un changement de calendrier pour l’élection de Miss Tahiti. En raison de la visite du président de la République François Mitterrand, prévue pour le 16 mai, le concours est avancé au samedi 5 mai. C’est dans ce contexte particulier que Mareva Georges, Miss Punaauia, s’impose comme la nouvelle ambassadrice de la Polynésie française.
À ses côtés, Muria Mariteragi, Miss Tuamotu-Gambier, décroche le titre de Miss Tiurai i Tahiti, tandis que Sylvana Papara, Miss Papara, et Hinaraurea Salmon deviennent ses demoiselles d’honneur.
L’édition 1990 innove avec l’introduction d’un quatrième passage en farauti, une mise en scène rendant hommage à la beauté polynésienne et aux fleurs du fenua. Ce défilé, salué par des applaudissements enthousiastes, permet aux candidates de dévoiler leur grâce et leur authenticité sous un jour nouveau.
Déjà reconnue pour son talent de mannequin, Mareva Georges séduit par sa prestance, sa démarche et son charisme incontestable. Toutefois, son teint clair et ses cheveux châtains suscitent quelques débats sur sa représentation de la femme polynésienne. Loin de se laisser déstabiliser, elle impose son style et convainc le jury, décrochant ainsi le titre de Miss Tahiti 1990.
Son ascension ne s’arrête pas là : en fin d’année, elle réalise l’exploit de remporter l’élection de Miss France 1991, devenant ainsi la deuxième Miss Tahiti à décrocher ce titre national après Edna Tepava en 1974.
Mareva s’engage activement dans la lutte contre les violences domestiques. En collaboration avec son époux, Paul Marciano, co-fondateur de la marque Guess, elle créé la Paul and Mareva Marciano Foundation. Cette fondation œuvre pour soutenir les familles polynésiennes en distribuant régulièrement des produits alimentaires et des vêtements aux foyers les plus démunis.
Par ailleurs, elle a initié des projets visant à prévenir et combattre les violences sexuelles et domestiques. Elle a notamment introduit en Polynésie française le programme Margaret’s Place, développé par l’association américaine « Safe At Home », dont elle est membre du comité de direction. Ce programme offre un soutien psychologique aux élèves victimes de violences au sein même de leurs lycées. Deux espaces Margaret’s Place ont ainsi été ouverts à Tahiti, au lycée Aorai et à Taravao.

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Crédit photo : C. Durocher